Les résultats et risques

Très bons résultats
Risques faibles et controlés

Résultats et risquesRésultats 

L’intervention est efficace : 95 à 99 % d’ yeux opérés retrouvent sans aucune correction une acuité visuelle permettant une autonomie visuelle. 

La qualité de vision finale évaluée après intervention sur les deux yeux au terme d’un délai qui varie selon la procédure choisie, est considérée comme satisfaisante dans plus de 95 % des cas. Ceci ne signifie pas l’obtention d’une acuité de 10/10 dans tous les cas car de nombreux paramètres individuels peuvent intervenir. 

L’acuité visuelle sans correction est le plus souvent comparable à celle mesurée avec corrections par verres ou par lentille avant l’intervention. 

Parfois, une correction complémentaire de faible puissance par verres ou par lentilles, peut être nécessaire après l’intervention, notamment pour des tâches visuelles difficiles, comme la conduite de nuit, ou la lecture des très petits caractères. 

Des ajustements chirurgicaux sont également possibles, soit par la même méthode soit par une méthode complémentaire, en cas de résultat initialement insuffisant. Si nécessaire cette retouche a lieu habituellement 3 mois après l'opération initiale. 

Risques et effets secondaires

Il n’y a aucune chirurgie sans risque, même si ces dangers sont faibles et rigoureusement contrôlés. 
La chirurgie des troubles de la vision n’échappe pas à cette constatation. Pour cette raison, une information médicale complète, détaillée et validée par les instances médicales scientifiques vous est remise à l’issue de la consultation préopératoire. Une liste de sites et associations vous est également communiquée sur ce site pour obtenir des informations complémentaires sur cette chirurgie. La chirurgie réfractive n’est pas une obligation et chacun a l‘alternative de conserver des lunettes ou lentilles de contact. 
Voici les principaux effets secondaires possibles même après une chirurgie techniquement parfaite. 
• La sous-correction 
L'effet chirurgical obtenu peut être insuffisant. La vision corrigée par lunette ou par lentilles demeure en général la même qu'avant l'intervention. Cette sous correction est parfois souhaitable chez les sujets plus âgés (à partir de 40 ans) pour retarder l'apparition de la presbytie (difficulté à lire de près). Cet état peut donc être corrigé par le port occasionnel de lunettes ou de lentilles. Un retraitement complémentaire au laser est possible et est réalisé, si nécessaire, au troisième mois post opératoire. Le taux de retouches est faible, aux alentours de 1,8 %. 
• La sur-correction 
Ceci se traduit par une hypermétropie pour les myopes et une myopie pour les hypermétropes, c'est-à-dire par la nécessité d'accommoder pour voir de loin et surtout de près. Ceci est rarement gênant chez les sujets jeunes (avant 35 ans), mais peut pénaliser la vision rapprochée et la lecture chez les sujets plus âgés (à partir de 35 ans). Dans ce cas, et chez les sujets plus âgés, cet état peut être corrigé par le port occasionnel ou permanent de lunettes ou de lentilles adaptées. Dans les cas les plus importants, un retraitement complémentaire au laser est possible à partir du 1er mois postopératoire. 
• Les problèmes subjectifs de qualité de vision 
La qualité de vision obtenue après LASIK est en règle générale comparable à celle associée au port de lunettes. Rarement, des troubles fonctionnels mineurs sont rapportés par les patients, alors que l'acuité visuelle obtenue sans correction est jugée très satisfaisante par ailleurs. Il peut s'agir d'une baisse de la résistance à l'éblouissement (par exemple, occasionnée par les phares de voiture lors de la conduite nocturne), d'une impression de vision « grisée » (gêne à la lecture dans des conditions d'éclairage médiocre par exemple), ou encore de la perception de halos lumineux autour des sources de lumière vive (notamment la nuit). La majorité de ces problèmes est bien tolérée et le plus souvent rapidement réversible en quelques semaines à quelques mois. L'éblouissement nocturne est la gêne la plus fréquente des forts myopes, même bien opérés. Cet inconvénient demande plusieurs mois avant de s'estomper. 
• La sécheresse oculaire 
De nombreux sujets optant pour la chirurgie réfractive au laser excimer, présentent une intolérance aux lentilles de contact, en raison le plus souvent d'une sécheresse de l'œil. Après correction chirurgicale de la myopie, il est fréquent d'observer la majoration de la sécheresse oculaire et la persistance d'une gêne en particulier chez ces patients. Les opérés doivent utiliser des collyres lubrifiants à la demande durant quelques mois.